La relation de la peinture avec le thème du voyage ne va pas de soi. S'entend, la peinture - au delà de l'immense plaisir partageable de la transcription aquarellée des émotions visuelles - qui n'est pas l'image des mers plus bleues que nature.
Car ce genre là est mort : sous-produit des albums de voyage d'artistes en expédition au pays du levant ; fiction sucrée de Pierre Loti malgré ses dessins obsédés par le vif ; rêveries d'Orient d'Achille Zo inspirées e ses aquarelles d'Espagne ; regard on the rocks de la peinture coloniale (autant de logiques aventureuses d'artistes que le Musée Bonnat a développées en exposition depuis quelques années).
MALREIL, donc, retourne au genre ancien du paysage, mais à travers une problématique de l'image et d'un espace, eux, qui ont été mis en place par la modernité.
Vincent DUCOURAU
XI
A l'origine de ma passion pour les tropiques - lumière, atmosphère - il y a la Martinique où j'ai vécu enfant. Îles des caraïbes, archipel des Grenadines, sous ces latitudes les crépuscules somptueux et brutaux rejouent chaque jour le miracle fugace des cieux embrasés avant leur rapide bascule dans la nuit bruissante. L'attention est retenue captive par la paradoxale beauté de ce îles - si proches de l'Eden et si loin pourtant ... Arbres lourds et royaux hissant leurs lourdes frondaisons au-dessus du béton et des tôles rouillées, paysages idylliques livrés aux cyclones et aux hommes, carnavals joyeux et colorés que leste la gravité funèbredu Mercredi des Cendres ...
D'une mer à l'autre, Lanzarote et les îles de Fuerteventura et Tenerife baignent dans une lumière cristalline, dure parfois, un sol y sombra sur fond de volcans et de luxuriance tropicale - côté au vent ou sous le vent. L'espace est ici une langue aux intonations heurtées. Sur les roches oxydées, les routes ont le soyeux des noirs profonds et le ciel est d'un bleu limpide. Les maisons blanches et cubiques ponctuent le tumulte géologique, lave rouge et noire aux masses déchiquetées. Une cactée, un dragonnier ou un palmier détachent leurs verts et bruns délicats sur des teintes cendrées.
De retour de voyage, des aquarelles, dessins, photographies et notations diverses forment le terreau d'où vont naître les toiles. Dans l'intimité de mon atelier toulousain - et actuellement réunionnais - je rêve aux continents que je ne connais que par les récits de voyage et l'abondante iconographie du siècle - Indiens d'Amazonie tout à la plénitude de leurs corps, Africains à la peau luisant d'éclats capricieux, grâce altière des Nomades, peuples de la mer et des forêts de Sumatra ...
XII
La pleine lune illumine une série de paysages de l'île de la Réunion. L'océan indien zébré de reflets s'écrase contre des cas vertigineux en de beaux panaches d'écume. L'homme, mais aussi le peintre tout à ses amours tropicales, trouve place sous des vérandas vides et éclairées à la tombée du jour. Un palmier déploie ses palmes dans une chaude lumière crépusculaire et l'homme apprécie le calme.
Les avions, camions, autos et cargos qui traversent ces toiles tropicales des Antilles aux Mascareignes et des Canaries aux Cyclades déclinent le mythe du voyage au vingtième siècle - énigmatiques totems de notre mobilité. Les aéroports usines, gares et docks claquent aux chapeaux de l'Occident et de l'Amérique u Nord. La lumière électrique y joue un rôle prépondérant. Dans la nuit urbaine se dessine une archéologie du présent : un silence inhabituel règne dans ces espaces et l'homme n'y est que rarement figuré.
Les toiles chinoises ont pour unique théâtre le Yang Tsé. Rêveries des grands fleuves, ocres et luisants de leurs alluvions, silllonés de barges et de raffiots, sertis dans de vertigineux abrupts - longs serpents liquides forant leur lit jusqu'à la mer.
Des Cyclades j'ai le souvenirs aquarellé de journées intenses et lumineuses. L'antiquité et la modernité jouent un ballet ennivrant dans l'aire de la Méditerranée. Dans l'attente des vastes cargos qui relient les îles ou des avions sur les tarmacs surchauffés, la , lecture, l'écriture et l'aquarelle apprivoisent les minutes. On se sent alors proche d'Ulysse, peintre et voyageur ...
François MALBREIL
XIV
François Malbreil L'arpenteur de lumière
François Malbreil nous oblige au temps et au silence. Il faut voir et revoir ses toiles pour accommoder notre regard. Cette démarche est voyage. Tout voyage n'est pas sans risque !
Quand nous parcourons son œuvre, nous pourrions en rester au plus près, c'est-à-dire aux paysages colorés qui accrochent et entraînent sympathie ou ... antipathie.
Certains ne dépasseront pas ce malaise. D'autres aborderont ces terres inconnues où, à travers Naissance, M de bois.ort et Inconnu est posée la question de l'Etre.
En cela, François Malbreil est peintre du secret.
Un soir de cet hiver 1994, je me trouve dans une pièce sombre et froide, pleine de ses toiles rangées comme un immense livre d'images. La lumière électrique est faible, les toiles apparaissent une à une dans un bruit de cadre de bois. Ce regard incessant et insistant sur le monde s'impose à moi. Les toiles tournent lentement, rapidement. On revient en arrière pour revoir et le texte apparaît avec ses pages fortes, celles qui ébranlent notre être, qui nous submergent à notre corps défendant ... sans saisir pour autant ce qui advient. Les pages restent, impressionnantes, en nous et recouvrent d'autres toiles ou insistent à nouveau dans un détail, un motif qui se répète. Des fils d'une mémoire affective se tissent peu à peu.
Un auto-portrait (1985).
Un homme face contre terre, le corps coupé par la toile, minéral, végétal ... Humain. Il écoute la terre, les dits de sa main agrippés au sol, la bouche ouverte, avide.
Avant le cyclone (1981-1982).
Des montagnes hautes en couleurs, d'un noir profond, des vagues précaires, une maison vide qui s'éclaire de l'intérieur. Une lumière blafarde venue d'on ne sait où inonde le côté droit de la toile, les vagues sous cette lumière s'épurent en une chevelure aux rouleaux contenus.
XV
Ces émotions à fleur de vagues brisent le sens et aplatissent le paysage qui se coagule et devient un instant "cet ambigu où le temps et l'éternité sont en contact" (Kierkegard).
Le buveur à la noce (1993).
Un tronc d'arbre, un homme de dos, une table recouverte d'une nappe blanche sur laquelle traînent des verres et des bouteilles. L'arbre et l'homme sont habillés d'ombres, le lointain est vide ou plutôt nr sommes-nous pas, nous qui regardons, ce lointain absent de la toile : solitude extrême de celui qui boit la vie.
Le pli du costume, le pli de la nappe deviennent des appels à une perspective que l'œil de celui qui regarde pourra amplifier ... en accordéon. Toute œuvre appelle, de par sa situation d'orpheline l'autre.
Ici, l'œil, jumeau perdu, nous donne une chance, si l'on se laisse capturer par cet appel mais rapidement la toile nous rejette à nouveau et nous murmure
"Je ne suis pas toi"
Le corps de l'homme, vestige pompéien, pris dans une lave de plastic est vivant ...
Mémoire d'outre vie, l'on ressent alors combien François Malbreil n'a pas besoin de l'homme et de son visage pour habiter ses paysages.
Sa peinture est plus métaphysique qu'écologique. Elle a pour vocation l'Etre et son appartenance au Monde.
L'incarnation de la nature, telle est l'icône qu'il propose révélant l'image de l'homme tout en l'escamotant ... par respect , par tendresse, par angoisse de la défigurer.
En cela la peinture de François Malbreil rejoint les questions brûlantes qui assiègent notre siècle.
XVI
Camions, stations-services, bureaux, avions, personnes, images, joujoux éparpillés d'une enfance déshabitée sont posés dans ses paysages.
Ils témoignent qu'il y a eu jeu, joie peut-être, mais que l'enfant n'est plus là pour les animer. La fulgurance de leurs couleurs signent qu'ils ont été touchés par la Vie.
Des routes, des rivières, à la fois point de départ et destination gobent ou sont gobées par la toile.
Entre terre natale et terre promise, ils sont présence hésitante et insistante.
"Ainsi sans arrêt ni faux pas, sans licol et sans étable, sans mérite ni peine, tu parviendra, non point ami, au marais des joies immortelles, Mais, aux remous pleins d'ivresse du grand fleuve Diversité"
Conseils au bon voyageur,
Victor Hugo
Les enfants aiment les images, les voyages fantastiques, les îles et leurs trésors, François Malbreil voyage.
Arpenteur de lumière, il erre d'îles en îles comme Personne ... comme Ulysse l'Inventif, à la quête d'une chimère, d'une invention du futur et du passé.
Confronté à l'épreuve de la réalité, sa fascination de l'impossible est un des moteurs de la peinture.
Son insistance au paysage est "atopia" qui désigne en grec ce qui est extraordinaire, nouveau, étrange voire e ou extravagant ou même absurde.
Tout paysage est, pour François Malbreil, une île ...
Celles de Gulliver, Peter Pan, Pinocchio ... de Paul et Virginie, de Robinson Crusoé, Gauguin, Georges Pérec.
XVII
Tout paysage est utopie, un non-lieu qui n'existe pas et qui n'existera jamais mais que l'on porte en soi en attente de formes infinies.
Tout paysage est une Nova, petite étoile, qui n'en finit pas de l'invisible à présenter un éclat fluctuant.
Cette recherche est, comme l'écrit François Malbreil, "le vertige de la représentation et le corps-à-corps d'un être aux prises avec la transcription du monde ..." pour se sentir vivant ajouterais-je.
Tous les jours, il va du croquis à l'aquarelle pour aboutir parfois à la toile : dans sa caverne, entouré d'objets, nécessaires aux impressions tactiles fondamentales pour accéder à la recherche de la lumière.
Ce trajet hétéroclite - au sens de Baudelaire dans les curiosités esthétiques - l'amène à une "esthétique du bizarre surnaturaliste" et, reprenant une expression de Denis Milhau, à un "Surna turalisme de regard vrai"
Beaucoup de voyageurs sont partis à la recherche de la couleur pure. Il fallait tout lui sacrifier. Mais bien souvent, "ils cherchent autour de l'œil et non au centre mystérieux de la pensée" Paul Gauguin.
Pour François Malbreil, le crépuscule est un instant fugace et intense ou l'Etre perd la lumière qui l'habille pour conquérir celle qui l'habite. Solitude extrême où l'on devient veilleur de Terre et éveilleur de Soi.
Il est dans l'attente de ses crépuscules, aubes de notre Intimité
Il les accueille dans ces terres trop fardées qui s'illuminent sous le néon du ciel. Il ne peut renoncer à la lumière du jour. Il la colore de noir, couleur unique, qui est lumière du vide et nous propose une gémellité de l'étranger. Cette mitoyenneté du vide est la seule vraie rencontre des Humains.
Le paysage est alors Homme, il n'a besoin de Personne.
XVIII
Il est le personnage principal, qui s'éclaire de lui-même.
"Il suffit d'un peu de vert, d'une incidence de la lumière solaire ou lunaire et des grotesques apparaissent, mais aussi de belles masses qui permettent d'asseoir la composition d'une toile ... La canne à sucre est omniprésente avec un vert très particulier, proche du vert véronèe", écrit François Malbreil de l'île de la Réunion.
Regardez les verts dans ses toiles. ils sont l'assise de sa palette - Palette 1992. Souvenez-vous qu'ils sont union du jaune et du bleu, de l'eau et du feu ... mais il faut les conquérir, les amener à quitter leur retenue, leur pudeur.
D'eux naîtront l'Homme ... Soleil vert.
Il ne faut pas pour autant penser que couleur et lumière vont ensemble. Ici la couleur est clivée de la lumière. La violence de la couleur, sa simplicité n'ajoute pas de la vie à la vie. Elle témoigne de l'extrême fragilité de la force de la Vie.
La couleur est esthétique de la lumière : son émotion.
La lumière elle, sourd de la toile
Elle se veut pas paradoxale comme dans un espace théâtral.
Elle se renvoie à elle-même, à la limite de l'éclat et de l'extinction, vacillement fulgurant que la couleur anime, ranime, mais qui avant tout rempli le vide pour représenter le monde.
"Dans quel coup d'homme ou de femme, ou dans quelle plante, dans quel de morceau de roche ai-je commencé ma course vers mon visage ? ....
C'est de ce temps et de ce lieu sans visage que je suis venu.
Dans ce chaos, dans ce chaos calme et complet, j'ai baigné durant les siècles sans nombre. Ce vide qui était plus plein que tout, m'a sustenté. Ce vide a été ma chair. Ce vide m'a créé ...
Le seul infini où tous les autres infinis sont exprimés est dans la barrière réelle de la matière."
L'extase matérielle, J.M.G. Le Clézio
Une légende mexicaine raconte qu'en passant dans les airs, le dieu Vent avait aperçu sa propre image se reflétant dans un miroir.
XIX
Epouvanté et horrifié par sa laideur, dans le désespoir de se sentir à tel point difforme, le vent décida, à partir de ce jour, de porter un masque.
L'image n'est-elle pas beauté ?
Dans la langue russe, la laideur se traduit littéralement -besobrasié - par sans image.
François Malbreil déforme, transforme, image le Réel car sa vision demeure toujours charnelle.
J'ai de la peine à quitter mon écriture.
Je feuillette encore ce grand livre d'images.
L'œil, machinal, effleure chaque toile ... Vingt ans de peinture maintenant familière et re-connue.
Cet œil distrait et avide ç la fois, subitement grave, accroche des détails : des masques de carnavals et de mascarades, des visages "bougés" et des orbites profondes que le pastel gras aggrave, des corps coupés par le cadre des toiles - Xavier, 1976, Hôtesse, 1983 - des personnages plantés dans des paysages, des groupes exotiques anonymement
Souvent, très souvent des corps de dos : ils ne fixent pas mon œil, au contraire, ils sont des incarnations, relais de moi-même, creusant la toile et créant l'horion. Par un travail subtil de reliure à l'œil du peintre absent, ma vision devient binoculaire. François Malbreil ne nous propose pas un face à face, mais une aventure commune à contre-jour
Laissons-nous guider par cet Ulysse qui, rusant une géométrie de l'abîme arpente à l'horizon, en géomancien, la toile vierge.
Rêvons enfin ensemble à cette aube humaine.
Rémy Puyuedo, mars 1995
XX
1. Jangada Huile sur Toile - 130 x 97 - 1993 (p1 2. Le buveur à la noce Huile sur Toile - 100 x 81 - 1993 (p2) 3. Homme avec Land Rover Huile sur Toile - 97 x 130 - 1993 (p3) 4. La pêche au flambeau Huile sur Toile - 97 x 130 - 1991 (p4) 5. L'après-midi dans le parc Huile sur Toile - 105 x 138 - 1991 (p5) 6. Homme fouillant le sable Aquarelle - 27 x 39 1990 (p6)
Sauf indication contraire, les œuvres appartiennent à l'artiste. Les dimensions sont notées en centimètres et correspondent à celle de l'œuvre hors cadre. La hauteur précède la largeur.
Abréviations :
S = Signé ; D = Daté h = bas ; h = haut ; d = droite ; g = gauche ; c = centre
La liste des œuvres exposées et non-reproduites se trouve en fin de catalogue
Une page à Union. Îles Grenadines Aquarelle - 25 x 32.5 - 1984 (p7)
2
8. Paysage tropical avec cabanes en bord de mer Huile sur Toile - 130 x 162 - 1988 (p8) 9 Tropique avec toits noirs Huile sur Toile - 130 x 162 - 1988 (p9)
3
10. Un calme paysage avec des pylones Pastel à l'Huile - 25 x 40 - 1985 (p10) 11. Martinique. La bouée noire Huile sur Papier - 42 x 56 - 1991 (p11)
4
12. Avant le cyclone Pastel à l'Huile - 130 x 162 - 1981 (p12)
5
13. Carneval martiniquais 5. Madras Huile sur Toile - 81 x 100 - 1985-86 (p13) 14 Vaudou 1 Huile sur Papier - 56 x 38 - 1995 (p14)
6
15 Le vase bleu Huile sur Toile - 160 x 130 - 1986 (p15) 16. La femme au palmier Huile sur Papier - 92 x 73 - 1986 (p16)
7
17. Hisser le bateau Huile sur Toile - 73 x 92 - 1995 (p17)
8
18. L'avion rouge. La livraison Huile sur Papier - 46.5 x 60.5 - 1995 (p18)
Page 9. Lanzarote. Terrasse à El Golfo Aquarelle - 32 x 24 - 1990 (p19)
10
20 Volcan. Ombres longues Huile sur Toile - 130 x 162 - 1992 (p20) 21.Fuerteventera. Plage volcaniqque Aquarelle - 92 x 73 - 1986 (p21)
11
22. Bord de mer avec bidons rouges Huile sur Toile - 114 x 146 - 1991 (p22)
12
23 Intérieur à la terrasse Aquarelle - 59 x 44 - 1993 (p23) 24.Tenerife. Buenavista la nuit Aquarelle - 26 x 35.5 - 1992 (p24)
13
25. Une pensée pour Edward Huile sur Toile - 150 x 150 - 1991 (p25)
14
26. Aéroport de nuit Huile sur Toile - 97 x 130 - 1992 (p26)
15
Page 15. Journal de voyage. Cyclades Aquarelle - 34 x 26 - 1986 (p27)
16
28 Ios. Les villas blanches et les collines Aquarelle - 30 x 42 - 1986 (p28) 29. Journal de voyage. Cyclades Aquarelle - 34 x 26 - 1986 (p29)
17
30 Ios. Vue de la chambre Aquarelle - 42 x 30 - 1986 (p30) 31. Ios. Le bungalow et les collines Aquarelle - 30 x 42 - 1986 (p31)
18
32. camion citerne jaune Huile sur Toile - 65 x 81 - 1991 -p32)
Page 19. La belle Africaine au pagne rayé Huile sur Papier - 56 x 38 - 1995 (p33)
20
34. Peau noire et calebasse Pastel à l'Huile sur Toile - 116 x 89 - 1990 (p34)
21
35 La camp de base Pastel sur Toile - 114 x 146 - 1990 (p35) 36. Un moment calme dans l'arrière-cour Pastel sur Toile - 114x 146 - 1989 (p36)
22
37 Les chaudrons noirs Pastel sur Toile - 105 x 138 - 1992 (p37) 38. Africaine portant une jarre Huile sur Papier - 90 x 32.5 - 1995 (p38)
23
39 Chant berbère Huile sur Toile - 60 x 92 - 1994 (p39) 40. Palabre dans le reg Huile sur Papier - 65 x 50 - 1995 (p40)
24
41. Chameau harnaché et chargé Aquarelle - 55 x 62 - 1990 (p41)
Pae 25. Journal de voyage. New York Aquarelle et Encre - 32 x 24 - 1992 (p42)
26
43 Skylines from the sea Aquarelle - 48 x 61 - 1983 (p43) 44. Cold Harbour Lane-London Aquarelle - 34.5 x 25 - 1985 (p44)
27
45 Nocturne sous ciel voilé Huile sur Toile - 130 x 162 - 1992 (p45) 46. Ballon sonde Aquarelle - 60 x 47 - 1993 (p46)
28
47. Camion sur une jetée. Nuit rousse 3 Huile sur Toile - 65 x 100 - 1993 (p47)
Pae 29. Journal de voyage. Chine Aquarelle et Texte - 38 x 24 - 1988 (p48)
30
49 Yang Tsé. 6. Péniches amarrées Huile sur Toile - 101 x 132 - 1988 (p49) 50. Yang Tsé 4. Jonque et muraille Huile sur Toile - 97 x 130 - 1988 (p50)
31
51. Yang Tsé. Les gorges Huile sur Toile - 120 x 120 1988 (p51)
32
52. Yang Tsé. 1. Fleuve, montagne Huile sur Toile 89 x 116 - 1988 (p52)
Page 53. Le campement dans les hauts plateaux de l'Inde Huile sur Papier - 65 x 50 - 1995 (p53)
34
54 La pêche de nuit aux cormorans Huile sur Toile - 107 x 100 - 1984 (p54) 55. Le camp de base près de la rivière Huile sur Papier - 96 x 38 - 1995 (p55)
35
56 Le retour de pêche Huile sur Toile - 120 x 120 - 1993 (p56) 57. Rituel. Les noces I. Aquarelle - 28 x 36 - 1992 (p57)
36
58. Camion sur une piste rouge Aquarelle - 28 x 29- 1990 (p58)
Page37. Carnet de voyage. La Réunion Aquarelle - 16 x 22.5 - 1994 (p59)
38
60. Pleine lune sur l'océan à Petite Île Huile sur Toile - 130 x 162 - 1994 (p60) 61. Pleine lune sur le cap avec véranda éclairée Huile sur Toile - 130 x 162 - 1994 (p61)
39
62. Crépuscule à la véranda. Quatre nuages Huile sur Toile - 97 x 130 - 1994 (p62)
40
63. Cuves à l'usine de Grands Bois Aquarelle - 24 x 32 - 1994 (p63) 64. Chemin neuf. Intérieur terrasse Aquarelle - 25 x 36 - 1994 (p64)
41
65. Scène de séduction Huile sur Toile - 116 x 89 - 1995 (p65)
42
66. Fin de journée à Petite île Aquarelle - 19 x 24 - 1994 (p65) 67. Cyclone en bord de mer Huile sur papier -21 x 28 -1995 (p66)
43
68. Après le cyclone. La jeep Huile sur Toile - 81 x 100 - 1995 (67)