Le soleil s’effondre
misérable et majestueux sur son grabat
Personne pour le pleurer
Personne
sauf moi
Le sang de zébu ne coulera pas
que tout fumant vont boire
les esprits de la terre
Les lumières s’éteignent une à une
au fond de mon désespoir
En vain mes mains dans le noir
cherchent fouillent
Quoi au juste ?
Je ne sais plus
Une goutte de chaleur humaine
Un clin d’œil
Le sourire dont mes lèvres
ont depuis longtemps oublié la saveur